20 août 2019
On peut entendre des voix. On dirait qu’elles viennent du chapiteau du Pachamama C’est un des cours de bio development dance therapy ou, plus précisément, d’une technique qui aide à se reconnecter à nous même grâce à la musique et la dance. Quelques heures avant, sous cette même toile, une nouvelle journée au Rototom Sunsplash a commencé avec une classe de yoga de la dance. Il reste plusieurs heures avant que les concerts ne commencent, mais le festival a déjà ouvert ses portes. Et oui, les premières heures de l’après-midi ont un rôle bien défini : se détendre dans les hamacs. Cela dit, les zones d’ombre sont aussi une valeur sûre pour pouvoir reposer.
Les première odeurs de nourriture commencent à se sentir ; et ce n’est pas étonnant puisque dans la zone dédiée à la gastronomie, il y a des plats du monde entier. Littéralement. Et cela, sans sortir de Benicassim. Europe, Asie, Amérique, Afrique.. L’odeur de pizza dans le Marché Art-isanal, les nuages de fumée des pad thaï, le riz de la paella qui repose, les combinaisons savoureuses de la nourriture éthiopienne et jamaïquaine, une crêpe qui vient juste d’être faite.. C’est que les après-midi du Rototom invitent aussi à explorer de nouvelles saveurs.Tout comme à Pura Vida, le nouvel espace du festival dédié aux boissons alternatives : des cocktails aux boissons bio, des jus africains de gingembre au bissap, ou encore les milkshakes au sucre de canne. A Pura Vida, il y a Luis, de Vitae Kombucha. Un stand de boissons probiotiques qui ont comme base le thé de kombucha, un champignon qui améliore la flore intestinale, facilite la digestion et aide à l’absorption des nutriments. Luis les mélange à des fruits macérés et à de l’eau de source, le tout devant l’équipe de télévision qui enregistre en direct depuis Pura Vida, alors qu’il leur prépare un mojito sans alcool de Kombucha.
Après un voyage gastronomique, nous poursuivons avec un voyage de reconnexion du corps avec l’esprit pour nous reconnecter à la Terre-Mère. C’est la paix que l’on peut ressentir depuis l’espace de la Pachamama. Juste à côté, se trouve le jardin sensoriel ; une bonne occasion pour stimuler nos sens (rappel toi, il faut y rentrer pieds nus pour pouvoir le resentir). Tout proche de la zone du MondeMagique, ou les enfants peuvent s’imprégner du festival reggae, les fresques de la Social Art Gallery continuent de prendre forme. Des artistes, présents depuis le début du festival, donnent vie à leur fresque ; cette année, avec le slogan de cette 26e édition du festival, Stand up for Earth, l’ engagement écolo apparait en ligne de front.
A l’African village ils commencent avec l’Ataya, la cérémonie de thé qui donne le départ aux discussions de l’espace dédié au continent africain du festival. S’ensuit une présentation de percussions africaines. Vibre, Rototom, vibre! Mais il n’y a pas que les espaces prédéfinis qui alimentent le festival : près de la zone de repos s’ improvise une activité slackline ; la meilleure manière pour mettre à l’épreuve son équilibre.
Les premières heures de l’après-midi ou bien entre les concerts sont des moments adéquats pour se perdre dans le Marché. On peut littéralement se perdre puisque chaque stand constitue, en lui même, un véritable labyrinthe où l’on peut trouver quasiment de tout. Prenez note : les stands du Marché Art-isanal et ses ateliers DIY et la zone No Profit où il est possible d’en savoir plus sur les actions qu’organisent les différentes associations et pourquoi pas, si on le souhaite, de passer donner un coup de main.
Pendant ce temps, la crinière du lion du Rototom se transforme en tentacules d’un poulpe capable d’arriver jusqu’à la plage. Le festival ne s’arrête pas là et étend sa programmation jusqu’à la paillote de la plage de Gururu, au Solé Rototom Beach ; Si pendant l’été il s’agit d’un des endroit les plus « hot » de la zone, pendant la semaine du Rototom il est quasiment obligatoire de s’y rendre. Avec la mer et sa plage, les pieds dans le sable et le sound system qui résonne chaque jour du festival : et si c’était le bon moment pour un petit cours de dancehall. Rototom vibes.
Asun Perez