16 août 2016
C’est un arbre d’amour, d’unité, de vie, spirituel, sacré et spécial. Ce sont quelques-unes des définitions que Youssouf Farafina a donné de l’arbre de karité à l’atelier qui a eu lieu cet après-midi à l’African Village pour expliquer les multiples usages du fruit de cet arbre apprécié qui pousse dans les savanes de l’ouest africain et qui donne ses premiers fruits après 30 ou 40 ans.
Il a apporté à l’atelier du karité préparé par des femmes originaires du Sénégal. Un produit glissant et à l’aspect et toucher très similaires au beurre (le karité s’appelle aussi ‘arbre à beurre’) aux propriétés curatives (c’est un très bon cicatrisant) et qui peut aussi être utilisé pour la cuisine ou dans le secteur cosmétique, entre autres. C’est un hydratant naturel, pour la peau comme pour les cheveux. Transformé en beurre végétal, il peut être utilisé comme ingrédient en pâtisserie, comme protection solaire, comme lubrifiant, avec un long etcera. Il a des propriétés multiples, qui font de lui un fruit apprécié en Afrique tout comme ailleurs, n’étant travaillé que par des femmes. De fait, sa force est reconnue, et c’est le troisième produit le plus exporté du continent, derrière les minéraux et le coton.
Traduit de l’espagnol par Sylia Amrarene