21 août 2018
Nous l’avons aperçu il y a quelques jours derrière cette même banderole, celle qui maintenant danse tout en explicant précisément, la raison qui l’a emmené à danser. Makady nous parle de la vision des femmes noires et féministes pour comprendre que ces types de mouvements peuvent être abordés de différentes manières. Elle nous racontait que la danse avait été sa forme d’affirmer ses revendications et son émancipation. Maintenant elle le démontre sur l’African Village du Rototom en donnant une classe de danse afro de grande classe avec Flora Sáez.
La culture africaine à travers des rhytmes et du corps. Makady y Flora Sáez nous contagient leur passion pour la danse africaine moderne et nous invitent à danser avec elles. Et nous le faisons parce que le Rototom aussi c’est se désiniber, le passer bien et partager des moments comme cela.
African Village donne de la couleur au festival. En regardant quelques années en arrière il est impressionnant de voir de quelle manière cet espace du Rototom a pris de l’ampleur jusqu’à se convertir en un des points les plus chauds et fréquenté de chaque journée. Le continent africain et toutes ses vertus, nous apparaît désormais très proche. La grande variété de couleurs est aussi protagoniste du défilé de mode africain qui a lieu le mardi 21 en compagnie des marques Top Manta, Diambaar (entreprise textile de Diomcoop) et Bissap.
30 personnes sont converties en modèles pour la journée, pour exposer chacun des articles de ces marques. Mais ce qui a eu lieu dans l’African Village fut beaucoup plus qu’un simple défilé. La mode peut être utiliser comme un outil pour sensibiliser, pour partager et connaître la culture africaine. La Mode peut être un outil pour défendre la dignité des vendeurs ambulants, dans le cas du défilé de Top Manta, lequel nous connaissons depuis le Forum Social réalisé de la main d’un de ces précurseurs Lamine Sarr. La mode peut aussi servir comme porte parole contre les préjudices et les stéréotypes créés sur l’Afrique et les africains notamment grâce à la coopérative Diomcoop, ou encore la boutique hispano-sénégalaise Bassap. Mor Mbaye son propriétaire, nous a expliqué l’importance de trouver de nouvelles voies alternatives. Ce sont les valeur les rythmes, les couleurs et les sourires des gens. C’est aussi ça l’Afrique, des personnes qui démontrent qu’il existe un récit différent et surtout la mode. Oui c’est bien cela ! Et qui voudra savoir plus sur ces marques et même repartir avec quelques articles, devra seulement se laisser aller sur les stands de African Village.
Asun Pérez